1. Financement: renseigner sur les différentes possibilités en matière de recherche de fonds, en fonction de l’état d’avancement du projet d’innovation. Innovaud redirige notamment les entrepreneurs vers le SPEI, la FIT ou Innosuisse.

2. Accompagnement: collaborer avec des réseaux de coachs et de conseillers expérimentés, en particulier platinn. Ceux-ci offrent aux entreprises un support dans la mise en place de nouvelles stratégies ou dans l’amélioration de leur potentiel d’innovation.

3. Promotion: favoriser la promotion visant à valoriser les entreprises innovantes. La plateforme organise à ce titre des événements de réseautage (notamment des « Innovaud Connect ») permettant la mise en relation ciblée d’acteurs locaux afin d’améliorer leur visibilité.

4. Hébergement: guider les sociétés à la recherche de locaux vers les parcs d’innovation vaudois et leurs incubateurs, au sein desquels les PME/PMI et start-up trouvent des conditions d’hébergement appropriées à leur développement.

5. Mise en réseau : offrir une rapide interconnexion avec le bon partenaire pour accélérer l'innovation et donner accès à un vaste réseau d’organismes actifs dans le soutien à l’innovation, ainsi qu'à l'écosystème des entreprises innovantes de la région.

En 2020, Alliance a constaté une très forte demande de projets Innosuisse car les entreprises avaient plus de temps à consacrer aux projets d’innovation mais beaucoup moins de moyens financiers. Il en résulte que sur 83 projets soumis, 69 ont été financés par Innosuisse pour un montant record de subsides de 28.1 millions de CHF.

Au niveau des Hautes écoles, en 2020 la répartition est parfaitement équilibrée entre la HES-SO (31% des projets) et l’EPFL (31% des projets). La nouveauté 2020 est que les universités et centres de recherche romands représentent presque un tiers des projets.

En 2020, l’État de Vaud a participé au financement d’Alliance pour un montant de CHF 114’043.–, calculé selon une clé de répartition intercantonale prédéfinie.

En décembre 2019, un team industriel, mené par la start-up lausannoise, a été choisi par l’ESA pour diriger le programme ADRIOS. Estimée à 100 millions d’euros, la mission doit développer des technologies de capture et de désorbitation de débris spatiaux. C’est dire si l’enjeu est de taille pour la jeune start-up créée en 2018 ! « Nous avons monté un projet solide et trouvé, au cours des derniers mois, les partenariats industriels dont nous avions besoin », résume Luc Piguet, CEO et cofondateur de ClearSpace.
 
Le satellite fonctionnera comme une dépanneuse : il identifiera un débris, s’en approchera et l’interceptera. Une fois ralenti, l’objet tombera de son orbite et se désintégrera au contact de l’atmosphère terrestre. Le lancement du robot est prévu fin 2024 et la première désorbitation fin 2025.
 
ClearSpace et ses partenaires, le centre spatial de l’EPFL eSpace et l’Institut des technologies de l’information et de la communication de la HEIG-Vaud, bénéficient d’un soutien financier d’Innosuisse de 1,4 million de francs. La collaboration avec Alliance a été déterminante pour l’obtention du financement fédéral.